reckon | naître

... je pleure encore, toujours
mais cette peine est privilégiée
la joie de t'avoir connu

ton départ, précipité
a éveillé un chagrin nouveau
ces larmes m'étaient inconnues

ton absence n'est point réelle
tes mots me hantent encore, à jamais
un feu ardent, éternel...

Prof, fée, si...

la noirceur des jours est douce
sur le chemin de ma guérison
car ma lumière est d'or

et déjà victorieuse
sur les armées des ténèbres qui
mutilent mon coeur, ma vie

rien ne pourra tuer mes
sens qui me font voir les merveilles
et toucher les ailes d'une ange

Sin/Pat, éthique...

une flamme dont la chaleur me
manque, de battre mon coeur s'est arrêté
pour mille regrets incertains

il est des mots gardés sous
silence, un désordre de confusion
et lourd du poids de l'orgueil

me diras-tu un beau jour
l'essence de cette détresse inutile
qui a volé mon sommeil?

Mai, thé, or...

ces yeux que je n'ai sus voir
mes courtes excuses mèneront-elles au
pardon de ma lâcheté?

aveuglé par ta beauté
nul reflet miroir de tes besoins
j'ai donné à ton malheur

n'est plus amer souvenir
que la douceur de ta peau, au loin
à jamais ma pénitence